Poussez un coup de gueule !
Poussez-le par écrit ! Afin qu’il témoigne de votre ressenti face à un évènement blessant que vous avez vécu personnellement ou auquel vous avez assisté.
Quelques exemples
- Vous avez vécu un échec provoquant une grosse déception
- Vous êtes en total désaccord avec les évènements actuels, vous vivez mal une situation que l’on vous impose.
- Vous voulez témoigner pour rendre justice ou faire naître une prise de conscience
- Vous vous sentez victime d’une méprise, d’une incompréhension
- Vous avez subi un burn-out ou du harcèlement au sein de votre entreprise
À quelle occasion ou pourquoi choisir ce pack ?
Pour faire le point et pouvoir passer à autre chose, peser le pour et le contre, oser dire les choses telles que vous les ressentez. Influencer l’opinion, faire avancer les choses, bouger une situation indésirable etc.
Celui qui parle à cœur ouvert est souvent invité à fermer sa gueule
Pierre Perret
Jean est confortablement assis sirotant un Perrier citron lorsqu’il aborde le sujet si cher au cœur des hommes, son parcours professionnel.
« Je suis consterné par le manque de reconnaissance de mon entreprise. J’y ai travaillé plus de vingt cinq ans et n’ai bénéficié que d’une augmentation dérisoire, quant aux primes n’en parlons pas ! »
Jean s’agite sur son siège, desserre sa cravate d’un geste nerveux et avale une gorgée d’eau pétillante.
Il enchaîne – « D’autant que certains ont eu plus de chance que moi, ils avaient de moins bons résultats commerciaux, mais ont obtenu de sacrées primes ! ».
Avide de terminer son verre Jean s’étrangle, la gorge irritée, il est alors secoué par une forte toux . Pour s’apaiser, il décide de s’échapper quelques minutes dans le jardin baigné par une douce lumière. C’est un refuge pour lui, il aime tant venir y soigner ses fleurs. Mais en s’apprêtant à poser son verre, il lui échappe avant qu’il n’atteigne le plateau de marbre de la table du salon.
« Merde, merde et merde ! lance-t-il, contrarié. Quand j’y repense, j’étais vraiment entouré d’imbéciles ! » . Il quitte la pièce jonchée de tessons, comme autant de petits morceaux de rancune, cumulés au fil des ans.
Quelques pas dans les allées verdoyantes du verger l’ont calmé. Si l’action qui a suivi cette absence de reconnaissance financière n’a rien d’exceptionnel, elle a néanmoins été très efficace. Le regard de Jean s’illumine soudain, une cascade de rires déferle :
« J’ai été mis en arrêt maladie longue durée, grâce à l’aide de mon médecin, qui a diagnostiqué un état dépressif sévère. Parallèlement, étant actionnaire de mon entreprise j’ai retiré tout l’argent que j’avais investi ! ».